Parfois on regarde certaines choses en se disant pourquoi pas?!!
Je vais pas m'escuser. Je vais pas implorer le pardon, en me mettant à genoux. J'ai pas envie de vous dire que je vous aime parce que vous pouvez mourir demain. Demain c'est demain. & de toute manière cela ne changerait pas grand chose. Je ne fais plus partie de votre vous, vous ne faites plus beaucoup de mon mien. Il y a juste LUI, qui nous rapproche, c'est notre lien, le seul & unique lien entre nous. Notre drain. Il a choisit aucun camp. Ni le votre, ni le mien. C'est un pays neutre. La Suisse en quelque sorte.
Parfois je regarde ces photos, je me remémore les souvenirs, je souris seule en y repensant. Je voudrais juste revivre certains moments. Certains. Pas tous. Car souvent aprés certains de ces moments je me souviens de la douleur que je ressentais. Les aprés, the afters. L'envie de m'enfoncer dans mon lit & jamais y ressortir. Parce que ressortir serait devoir affronter cette dure réalité. Puis dans son lit il y a ce silence, si bon, si doux, qu'on ne veut pas y sortir. Mais le matin se lève, & y faut y ressortir, la douleur de leurs absences & là. Elle pince si fort, qu'parfois on se tord en marchant.
J'voudrais pas que vous appreniez que j'ai mal de vos absences. C'est faux, c'est un mensonge. Il y a prescrition. Je vous aime plus. Ou presque plus. Il y a des fissures qu'on ne peut réparer juste silliconé en attendant... en attendant que le temps efface les choses!